: 3/15/18 | 15 mars 2018 (mis à jour 2020 avec de nouveaux liens!)
En novembre 2006, j’avais 5 mois après mon voyage (supposé) d’un an dans le monde. En envoyant un e-mail à mes parents pour leur faire savoir que j’allais toujours bien, j’ai vu un message dans ma boîte de réception:
“Matt, je suis coincé dans cet endroit appelé Ko Libe. Je ne vais pas vous rencontrer comme prévu, mais vous devriez venir ici. C’est le paradis! Je suis déjà ici depuis une semaine. Trouvez-moi sur Sunset Beach. – Olivia »
Olivia, un copain de MySpace, était censé me rencontrer à Krabi, une destination touristique célèbre pour ses Karsts en calcaire, son escalade et son kayak.
J’ai recherché Ko Libe sur une carte. Il n’y avait qu’une petite mention dans mon guide. C’était vraiment hors du chemin et nécessiterait une solide journée de voyage pour arriver.
Alors que je regardais autour du café Internet bondé et dans la rue animée, il était clair que Phi Phi n’était pas le paradis de l’île tropicale que j’avais envisagée. La foule revenait, la plage était remplie de corail morts, les bateaux semblaient sonner sur l’île et l’eau a été polluée par un film mince de… eh bien, je ne veux pas savoir. Un paradis plus calme et plus calme a eu un appel formidable.
“Je serai là dans deux jours”, ai-je répondu. «Faites-moi savoir où vous séjournez.»
Deux jours plus tard, j’ai emmené le ferry pour le continent, un long bus pour la ville portuaire de Pak Bara, puis le ferry pour Ko Libe. Alors que nous passions des îles désertes et couvertes de jungle, je me suis promené sur le pont supérieur où un gars jouait de la guitare pour les quelques personnes qui allaient à Lipe.
Après avoir fini, nous avons entamé une conversation.
Paul était grand, musclé et mince, avec une tête rasée et un léger chaume. Sa petite amie Jane était tout aussi grande et athlétique, avec des cheveux bouclés rouge brunâtre et des yeux bleu océan. Les deux britanniques, ils serpentaient en Asie jusqu’à ce qu’ils soient prêts à déménager en Nouvelle-Zélande, où ils prévoyaient de travailler, d’acheter une maison et de se marier.
«Où restez-vous les gars?» Demandai-je alors que nous nous allions au soleil.
«Nous avons trouvé un complexe à l’extrémité de l’île. C’est censé être bon marché. Tu?”
“Pas certain. Je suis censé rester avec mon ami, mais je n’ai pas encore entendu parler. Je n’ai pas de place. ”
Le ferry approchait de l’île et s’arrêta. Il n’y avait pas de quai sur Ko Libe. Des années auparavant, un développeur a tenté d’en construire un, mais le projet a été annulé après les protestations des pêcheurs locaux qui emmènent les passagers sur l’île pour une somme modique, et le développeur a mystérieusement disparu.
Alors que je montais dans l’un des bateaux à queue longs, j’ai laissé tomber mes tongs dans l’océan.
Les regarder couler, j’ai crié: «Merde! C’était ma seule paire! J’espère que je pourrai en obtenir sur l’île. »
Paul, Jane et moi sommes allés à leur hôtel, rejoints par Pat, un Irlandais plus âgé, qui n’avait pas également un endroit où séjourner. L’hôtel a surplombé un petit récif et la petite plage de lever du soleil, qui deviendrait nos principaux lieux de rencontre pendant notre séjour sur l’île.
J’ai décidé de coucheter avec Pat car je n’avais pas entendu parler de mon copain Olivia et que la division d’une chambre était plus favorable à un budget. À l’époque, sauver quelques centaines de bahts était la différence d’une journée de plus ou moins sur la route. Paul et Jane ont pris un bungalow surplombant l’océan. (Leur terrasse serait une autre des lieux de rencontre les plus populaires de notre petit groupe.)
Nous sommes partis pour trouver mon amie, qui avait dit qu’elle pouvait être trouvée sur Sunset Beach au Monkey Bar.
Alors que nous marchions de l’autre côté de l’île, je pouvais voir qu’Olivia avait raison: Ko Libe était paradis. C’était de magnifiques jungles, des plages désertes, de l’eau bleue chaude et cristalline et des habitants sympathiques. L’électricité n’était disponible que pendant quelques heures la nuit, il y avait peu d’hôtels ou de touristes, et les rues étaient de simples sentiers de terre. Ko Libe était l’endroit dont je rêvais.
Nous avons trouvé Olivia assez rapidement. Sunset Beach n’était pas grand et le bar de singe, une petite cabane recouverte de chaume avec une glacière pour les boissons froides et quelques chaises, était le seul bar sur la plage. Après des présentations rapides, nous avons commandé des bières, posé les questions typiques des voyageurs et nous assister pour discuter de rien.
Pat [s’est avéré être] un Snorrer donc, après deux nuits, j’ai emménagé dans un bungalow au milieu de l’île pendant 100 bahts (3 $ USD) par nuit. Niché derrière un restaurant qui servait le meilleur calmar, cette structure de bois dur peint en rouge, avec un toit blanc, un petit porche et un intérieur proche de Barren – un lit, un ventilateur et un filet de moustique – semblaient être construits par la famille pour un vague de tourisme qui n’était jamais venue.
J’ai renoncé à essayer de trouver de nouvelles tongs. Il n’y avait rien que j’aimais ou en forme. J’attendrais le continent et je vais juste pieds nus entre-temps.
Les cinq d’entre nous ont formé un groupe central qui a grandi et a diminué avec l’arrivée et le départ d’autres voyageurs. À part Dave, un jeune Français, et Sam, un expatrié britannique altéré qui était sur l’île chaque saison depuis une décennie (après avoir été piégé après le dernier bateau), nous étions les seuls luminaires occidentaux permanents de l’île.
Nos journées ont été consacrées à jouer au backgammon, à lire et à nager. Nous avons tourné les plages, bien que nous soyons surtout hUng Out à la plage par Paul et Jane. À distance de natation se trouvait un mini-rock avec une goutte transparente qui a fourni une excellente plongée en apnée. Nous laisserions occasionnellement le Ko Libe pour explorer les îles désertes du parc national, du poisson et de la plongée à proximité. Il n’y a rien de aussi beau que d’avoir toute une île tropicale pour vous.
La nuit, nous tournions des restaurants: le restaurant de mon propriétaire de maison d’hôtes, Mama’s pour le calmar frais et le curry épicé, le naufrage sur Sunset Beach pour Massaman Curry et Coco pour tout le reste. Par la suite, nous déménagions au Monkey Bar pour les jeux de plage, la bière, le joint occasionnel et plus de backgammon. Lorsque les générateurs d’alimentation ont été éteints, nous buvions par lampe de poche avant d’aller au coucher.
Les jours semblaient passer sans cesse. Mon départ original de trois jours est venu et est venu. J’ai perdu tout concept de temps.
“Je vais partir demain” est devenu mon mantra. Je n’avais aucune raison de partir. J’étais au paradis.
Paul, Jane et moi sommes devenus des copains proches au fil du temps. Nous avons formé un mini-groupe au sein du groupe.
«Qu’allez-vous faire lorsque vous arriverez en Nouvelle-Zélande?» J’ai demandé.
«Nous allons travailler pendant quelques années et construire une vie là-bas. Nous n’avons rien qui nous tire en arrière au Royaume-Uni », a déclaré Paul.
«J’y vais sur ce voyage, donc je vais visiter. C’est mon dernier arrêt sur le chemin du retour », ai-je répondu.
«Vous pouvez rester avec nous. Où que nous soyons », a déclaré Jane en me passant l’articulation.
Assis sur la plage un jour, j’avais une idée.
«Vous savez ce qui serait cool? Une auberge écologique. La Nouvelle-Zélande serait l’endroit idéal. Ne serait-il pas incroyable de posséder une auberge? ”
“Oui, ce serait amusant”, a déclaré Paul.
“Nous pourrions l’appeler la serre”, a répondu Jane.
“C’est un nom formidable.”
“Ouais, sérieusement.”
Paul a dit: «Je parie que nous pourrions le faire assez facilement. Les endroits respectueux de l’environnement font fureur, et il y a beaucoup d’espace là-bas. Nous aurons un jardin, des panneaux solaires et toutes les autres cloches et sifflets. ”
Nous étions à moitié sérieux sur notre auberge, discutant des détails tous les jours: à quoi cela ressemblerait, comment nous obtiendrions le financement, le nombre de lits. C’était un rêve de pipe – mais des rêves comme celui-ci nous ont aidés à passer les jours sur la plage.
Nous avons encore pris conscience du temps quand, un jour, notre projet de loi chez Mama’s a été soudainement double.
“Ce qui se passe? Ce poisson était la moitié du prix hier! »
“C’est Noel! Plus d’Européens à cette période de l’année, nous avons donc augmenté nos prix. »
Ahhh, le capitalisme à son meilleur.
Noël signifiait aussi autre chose: je devrais partir bientôt.
Mon visa ne fonctionnait que juste avant le Nouvel An, je devrais donc partir pour le renouveler avant de me rendre à Ko Phangan pour les vacances.
Je ne voulais pas partir.
Nous étions au paradis. Paul, Jane, Pat et Olivia restaient et j’avais l’impression d’être déchiré de ma famille, ne sachant jamais quand je les reverrais.
Mais le visa a forcé ma main.
Paul, Jane et moi avons décidé d’avoir notre propre Noël ensemble. C’était juste approprié. Nous avons porté nos meilleures chemises propres et nous sommes promenés à Coco’s pour son dîner occidental de luxe.
«Je vous ai un cadeau.»
J’ai remis à Jane un collier que je l’ai vue regarder quelques jours auparavant et Paul une bague qu’il avait admirée.
“Ouah. C’est incroyable, mec! Merci!” dit Paul.
“Mais c’est drôle”, a-t-il poursuivi. «Nous vous avons aussi quelque chose.»
C’était un collier sculpté à la main avec un croût de poisson maori dessus. C’était leur symbole pour le voyageur. Je l’ai porté pendant des années après, un symbole de notre amitié, mon temps sur l’île et de qui j’étais.
Voyager accélère les liens de l’amitié. Lorsque vous êtes sur la route, il n’y a pas de passé. Aucun des bagages de maison n’est avec vous ou toute personne que vous avez rencontrée. Il y a seulement qui vous êtes en ce moment. Il n’y a rien pour gêner le maintenant. Aucune réunion à assister, les courses à faire, les factures à payer ou les responsabilités.
J’ai entendu une fois que le couple moyen passer quatre heures de veille par jour ensemble. Si c’est vrai, alors nous venions de passer l’équivalent de quatre mois ensemble, mais c’était comme un triple car il n’y avait rien pour garder notre esprit hors du «maintenant».
Je ne suis jamais retourné à Ko Libe. Le développement qui a germé éclaterait mon image de perfection. J’ai vu les photos des rues en béton, des stations substantielles et la masse des gens. Je ne peux pas supporter de voir ça. Ko Libe était ma plage. La communauté des voyageurs parfaite. Je veux que ça reste ainsi.
Je rencontrerais à nouveau Paul et Jane des années plus tard en Nouvelle-Zélande, mais je ne reverrais plus jamais le reste du groupe. Ils sont là-bas dans le monde en faisant leur truc. Pourtant, pour ce mois, nous étions les meilleurs amis.
Alors que je faisais mes sacs et mis mes chaussures pour la première fois en un mois, j’ai dit au revoir à Plick Bear, l’ours en peluche en lambey que j’ai trouvé sur mon porche qui est devenu notre mascotte, et j’espérais que le voyage à venir serait aussi bon comme celui que je laissais derrière moi.
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